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26 mai 2010

Les fraises espagnoles : fadasses mais aussi toxiques et pollueuses

Une petite leçon pour une consommation responsable sur les marchés de l’été :

« A partir du mois d'avril et jusqu'à l'été, la France importe des tonnes de fraises d'Espagne. Si on peut appeler "fraises" ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue, cueillis avant d'être mûrs et ressemblant à des tomates.
1. Si le seul problème posé par ces fruits étais leur fadeur, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade entre 2 et 3 € le kilo, après avoir parcouru 1 500 km en camion...
2. Cette agriculture couvre près de 6 000 ha dans le sud de l'Andalousie, dont seulement 60% sont autorisées...
3. Les fraisiers, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année... sans parler des engrais, pesticides et fongicides appliqués sous les bâches de plastique noir (emportées par le vent, enfouies ou brûlées sur place en fin de saison)...
4. A l'automne, la terre est stérilisée, la microfaune détruite au bromure de méthyl (violent poison interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone) et chloropicrine (chlore et ammoniaque, poison qui bloque les alvéoles pulmonaires)... Pas étonnante l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de la peau chez les saisonniers marocains, sans-papiers, sous payés et sans protection sociale...
5. Les cultures sont alimentées par des forages dont la moitié sont illégaux. Cette région d'Andalousie se transforme donc peu à peu en savane sèche : exode des oiseaux migrateurs, disparition des derniers lynx pardel...
>> La production et l'exportation de la fraise espagnole représente ce qu'il y a de moins durable comme agriculture et bouleverse la notion de saison. Quand la région sera ravagée, elle sera transférée au Maroc, où les industriels commencent à s'installer ; avant de venir de Chine, d'où dont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises. »

Claude-Marie Vadrot (Politis, avril 2007)

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